La mise en place, mercredi dernier, d'un nouveau conseil d'administration de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’état (Mugefci) par un collectif de syndicats, n'est pas du goût des centrales syndicales statutairement membres du Conseil d'administration et de l'Assemble générale de la Mugefci.
Vendredi, à la Bourse du travail, les trois principales centrales syndicales, à savoir l'Ugtci, Dignité et Fesaci, ont, dans une déclaration conjointe, exprimé leur désapprobation à propos de cette nouvelle équipe dirigeante de la Mugefci que conduit le colonel Yao Touré Albert.
Autour du doyen Adé-Mensah, secrétaire général de l'Ugtci, les différents responsables de ces centrales ont indiqué que « cette, réunion du collectif ne concerne nullement les instances de décision de la Mugefci et n'entame en rien le fonctionnement de la mutuelle », Jugeant non fondés les griefs contre Holland N'da et son conseil d'administration, notamment relativement à la fin de mandat et de la gestion de la mutuelle, ils se sont indignés des actes posés par le collectif. Car, selon eux, « ces actes sont de nature à jeter le discrédit sur la Mugefci portant préjudice aux mutualistes et à leur famille et ouvrant ainsi la porte aux abus en tous genres. » Les centrales se réservent donc le droit de prendre des sanctions » sévères à l’encontre de tous ceux qui ont participé à cette mascarade ».
Pour sauver cet instrument de solidarité qu'est la Mugefci et préserver la paix sociale, Adé-Mensah et ses camarades invitent les autorités compétentes à prendre « les dispositions idoines pour mettre fin à ces funestes entreprises qui n’honorent pas leurs auteurs et leurs commanditaires ». Tout en réitérant leur soutien « indéfectible » au conseil d'administration et à son président, Holland N'Da.